Anne Sabatier est née le 26 décembre 1831 à Saint-Agoulin (63)

Elle est la fille de Claude, cultivateur et de Françoise Plazenet son épouse.

Comme plusieurs filles de la famille elle sera vite placée comme domestique dans la commune voisine d'Artonne. Anne se retrouve ainsi  au service de la famille de Gilbert Boillot, sa femme Anne Drouaillet et leur fils Henri, ce qui apparaît notamment lors des recensement de 1851 et 1856.

Elle ne figure plus dans cette rubrique au recensement de 1861, car elle s'est mariée le 29/07/1860 avec Joseph Allias, serrurier à Artonne.

La naissance du premier enfant ne se fait pas attendre, puisque Blaise Jules (dit Jules) arrive le 16/09/1860.

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Pour la suite des aventures communes d'Anne Sabatier et de son mari Joseph Allias je vous renvoie bien entendu à la page correspondante de Joseph ici «joseph-1-allias-pere»

Je rappellerai juste que Anne Sabatier décède à Artonne le 7 mars 1885, elle avait seulement 52 ans.

Et je n'ai malheureusement pas une seule photo d'elle, si vous en trouvez, merci d'avance !

Vous avez déjà vu sur ce blog la photo suivante datant de 1905

C'est une photo familiale prise à l'occasion de la communion d'Anne Marie Marcelle Allias. On y remarque notamment, assis sur une chaise à gauche du cliché, Joseph Allias, grand-père de Marcelle, arborant une superbe médaille au revers de son veston. C'est cette photo que j'ai utilisée pour orner sa figure sur l'arbre généalogique familial.

Eh bien cette médaille a survécu et elle est toujours dans la famille, même si elle a perdu son ruban en cours de route !

Et nous savons aussi à quoi elle correspond, il suffit d'aller chercher le Journal Officiel de l'époque !

Voici un extrait du JO du 27 février 1874 :

Et si vous voulez lire en détail j'en ai extrait les deux parties intéressantes :

Il faudrait aller trouver les archives des journaux locaux de l'époque pour en savoir plus, cependant on peut considérer que Joseph Allias était non seulement un bon professionnel, mais en plus il savait être courageux à l'occasion.

En tout cas il était manifestement fier de porter cette médaille lorsqu'il était habillé "en dimanche".

En fouillant dans le Journal Officiel, qui est je pense la lecture habituelle de chacun d'entre nous (!!!) je suis tombé sur le document suivant, daté du 24 août 1937.

Joseph Allias est donc médaillé de l'ordre du Mérite social, comme administrateur de section de la société de secours mutuels Les Médaillés militaires à Alès. 

Je disposais depuis longtemps de quelques photos sur plaque de verre dont une de format "professionnel" 13x18 cm malheureusement très sale et brisée en deux parties. J'ai donc entrepris de la nettoyer et je l'ai confiée à un photographe qui m'a tiré le portrait ci-après.

Le photographe a même réussi à effacer les traces de la cassure grâce à Photoshop ! Il en reste juste une petite marque sur le haut de la veste de notre sujet, au niveau de l'épaule droite. Et bien sûr vous avez reconnu un beau portrait d'Elie Allias, que l'on peut comparer avec l'autre portrait que nous avions de lui de profil, ci-dessous.

Je pense que ces deux photos font partie de la même série de portraits, probablement réalisée par un photographe professionnel de l'époque. Peut-être parisien ? On voit nettement sur le dernier portrait qu'Elie avait une "coquetterie" à l’œil droit, ce que nous savions déjà.

Cette page constitue une sorte de mise à jour établie fin août 2019. Jusque là j'étais insatisfait de la chronologie de la famille Boillot que j'avais établie et qui est présentée dans les autres pages les concernant, qui comportaient trop de lacunes à mon goût.

Ayant développé mes moyens de recherche notamment sur Internet, j'ai donc pu en compléter l'histoire.

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En reprenant la page «origines-de-la-famille-boillot» vous vous souviendrez que Pierre Marie Boillot est né à Delle (Territoire de Belfort) le 9 juin 1788. Il est le fils de François et de Magdeleine Ferriot, mariés à Baume-les-Dames (Doubs) le 25 novembre 1883. François Boillot décède à Belfort le 12 août 1797 (25 Thermidor An VI), à l'âge présumé de 56 ans. Tous les actes concernés figurent sur la page rappelée ci-dessus, je n'y reviendrai pas. Mais je vais essayer de compléter les espaces manquants.

Claude François Boillot est en réalité né le 16 septembre 1746 à Amancey (Doubs). Nous l'appellerons François, son prénom d'usage. Il est le fils de Marc Antoine et d'Antoinette Peguillet.

On relève au passage qu'à sa mort il avait 50 ans et non 56 comme indiqué sur son acte de décès. Ce point nous confirme qu'il faut relativiser les indications d'âges portées sur les registres.

Son père Marc Antoine Boillot est natif de Fertans, sa mère Antoinette Peguillet est née vers 1716, également à Fertans, petite commune proche d'Amancey. Ils se sont mariés à Fertans le 22 novembre 1745. Ci-après leur acte de mariage

Marc Antoine était Maître Masson lors de la naissance de son fils François.

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Marie Magdeleine Ferriot est née à Baume-les-Dames le 5 juillet 1753. Son acte de naissance ci-après est en latin !

Elle est la fille de Claude Adrien et de Jeanne Claude Toitot, mariés le 2 février 1751 à Baume-les-Dames. Leur acte de mariage est aussi en latin.

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 François Boillot et Magdeleine Ferriot se sont donc mariés le 25 novembre 1783 à Baume-les-Dames.

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La famille de François Boillot et Magdeleine Ferriot

J'ai trouvé 3 enfants au couple Boillot-Ferriot :

- Philippe Adrien né le 23 avril 1785 à Grandvillars (90600, Territoire-de-Belfort)

 A cette époque son père François est concierge au château de Grandvillars. Il sera aubergiste (obergiste) à Belfort (au n°3 Faubourg de la Porte de Brisaque, je dirais Brisach) au moment de sa mort en 1797.

 - Pierre Marie né le 9 juin 1788 à Delle (90100, Territoire-de-Belfort). Je vous renvoie à la page le concernant  «origines-de-la-famille-boillot» pour en savoir plus à son sujet.

 - Marie Anne née le 3 novembre 1791 à Belfort. Son acte de naissance est aussi en latin !

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Vous vous souvenez du baptême de Thomas Gilbert Boillot, né à Besançon le 13 octobre 1816 ? voilà ce que j'ai écrit en son temps sur cet événément : 

Nous disposons également d'un acte "semi-authentique" signé par Pierre Marie Boillot attestant du baptême de Gilbert Thomas le 15 octobre 1816 à la paroisse Saint-Pierre à Besançon. Son parrain est son grand-père Thomas Gilbert Rozier, sa marraine sa grand-mère Magdeleine Ferriot, respectivement représentés par Henry Boillot et Marianne Boillot, dont nous ne connaissons rien par ailleurs. 

Nous avons donc trouvé la remplaçante de la marraine, il s'agit bien de Marie Anne, ou Marianne, la différence est faible et la confusion fréquente à l'époque. Par contre, je n'ai pas trouvé trace d'Henry, sauf si Philippe Adrien a changé de prénom.

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Je ne connais rien de plus à propos de Marie Anne Boillot ; nous allons maintenant nous intéresser à son frère aîné Philippe Adrien.

Philippe Adrien Boillot est donc né à Grandvillars le 23 avril 1785. Il épouse le 9 août 1815 à Besançon Marie Sylvant (ou Silvant)

L'étude de l'acte de mariage se révèle intéressant sur plusieurs points. Le métier de Philippe Adrien ? Officier de Cavalerie ! Comme son frère Pierre Marie, ou plutôt avant lui il s'est engagé dès qu'il a pu dans l'armée révolutionnaire.

Qui est la mariée ? Marie Sylvant est née à Besançon le 8 décembre 1790. A son mariage elle est orpheline de père et de mère. Son père Jacques Bernard Sylvant est un ancien procureur au Parlement de Franche-Comté, on peut supposer que sa famille dispose de quelques moyens.

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Philippe Adrien Boillot et son épouse Marie auront une fille :

Scévoline Boillot est née le 17 septembre 1821 à Paris Vème.

Nous ne disposons malheureusement pas de l'acte de naissance de Scévoline : vous savez que les archives parisiennes ont brûlé en 1871, et nous ne disposons donc que d'archives reconstituées, ce qui fait perdre certaines données, notamment la profession du père lors de l'acte en question. Nous ne savons donc pas ce que Philippe Adrien faisait à Paris en 1821.

Nous savons par contre que lors de son décès le 10 avril 1835 à Versailles, Philippe Adrien Boillot était Adjudant au Palais de Versailles.

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Scévoline Boillot se marie le 18 septembre 1875 à Margny-les-Compiègne (60280 - Oise). Est-elle un peu Cougar ? Elle a alors un âge avancé pour l'époque, 54 ans, elle exerce la profession de professeur de piano, et elle épouse un "jeune" de 30 ans qui s'appelle Paul Devaux.

Paul Devaux était né le 16 juillet 1845 à Compiègne, il était réputé Propriétaire lors de son mariage. Il meurt le 13 octobre 1892 à Compiègne à l'âge de 47 ans, il est alors clerc de notaire.
Vous avez compris qu'avec son épouse Scévoline ils n'ont pas eu de descendance.

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Nous avons donc retrouvé la cousine qui fera partie des héritiers de Thomas Gilbert Boillot après le décès de ce dernier en 1894. Je vous renvoie à ce sujet à la page «la-mort-de-gilbert-boillot». Elle recevra la somme de 7000 francs le 12 octobre 1895.

L'histoire ne dit pas si elle en a profité, elle s'est éteinte le 25 juin 1897 à Compiègne, à l'âge de 75 ans. 

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 Pour faciliter la compréhension vous trouverez ci-après un arbre récapitulatif de la famille Boillot.