Mondine Mélanie Méloux est le premier enfant de Jean Méloux et de Louise Tourret. Elle est née le 27 Août 1875 à Lapeyrouse.

Son acte de naissance nous indique qu'elle est décédée le 5 Janvier 1964 à Cosne-sur-Loire (Nièvre). 

Elle a épousé Edmond Georges Foultier le 02/02/1903 à Commentry (Allier).

Nous apprenons sur l'acte de mariage que Mondine Mélanie se fait appeler Amondine, mais elle signe Amandine. Nous apprenons aussi que son mari Edmond Georges est employé à Saint-Jean-de-Luz, qu'il résidait auparavant à Bourges (Cher), et qu'il est né à Meillant dans le Cher le 31/01/1876. Son acte de naissance figure ci-après.

Il est décédé à Cosne-sur-Loire le 02 Décembre 1948.

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Il est très probable que les lettres de la famille Foultier datées de Saint-Denis en  1918, que vous trouverez ici sur-la-famille-foultier, aient été écrites par Amandine ! En effet dans la première il est beaucoup question d'Edmond, qui est donc le prénom usuel de son mari. Dans ces lettres il est aussi question de Cosne-sur-Loire, où ils vont se retirer et où ils décèdent tous les deux.

Enfin il est question dans ces lettres d'un petit Marius, peut-être un fils, et là ... bingo ! En fouillant un peu sur Internet j'ai trouvé l'acte de naissance de Marius Edmond Foultier, né le 14/12/1908 à Saint-Denis, rue de Paris, 126, fils de Edmond Georges et de Amondine Méloux !

Ce Marius s'est marié le 17/04/1937 à Joinville-le-Pont (94) avec Renée Marie Naudet. Il est décédé le 03/10/2002 à Saint-Maur-des-Fossés (94).

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Si on ajoute à tous ces éléments le fait que les lettres en question sont signées A Foultier, je pense que tous les éléments du puzzle sont assemblés, et je crois pouvoir affirmer que les lettres Foultier ont été écrites par Amondine ou Amandine, qui était donc une cousine de Marcelle et Elie Allias et résidait à Saint-Denis au moins depuis 1908.

Fernande Eugénie Méloux, dite Fernande, est née à Lapeyrouse le 4 Août 1877.

Je pense que c'est elle qui annonce à sa tante Mélanie, le 14 Février 1901, le décès de Louis Tourret, par la lettre suivante.

Fernande épouse à Paris (Xe) le 16 avril 1904 Marius Jean Martin, né à Paris le 7 Octobre 1877. Les parents de Marius (André 35 ans et Joséphine Foulliouse 28 ans) sont ouvriers en cravates à sa naissance.

Marius sera mobilisé pendant la première guerre mondiale comme soldat au 42e régiment d'artillerie. Fait prisonnier il meurt le 24 Mai 1915 à l'âge de 37 ans  à l'hôpital de Köln (Cologne) des suites d'une méningite et de blessures à la cuisse gauche.

Louis Méloux est né le 14 Janvier 1882 à Lapeyrouse.

Le 29 Juin 1910 il envoie la lettre suivante à Claudius et Mélanie Allias. Manifestement ces derniers viennent d'accepter de lui prêter de l'argent, peut-être pour acheter son propre salon de coiffure ? En effet nous avons vu que lors du décès de son père Jean un an auparavant, Louis est déjà coiffeur à Paris. Cette lettre nous apprend aussi que Elie Allias voyait ses cousins Méloux à Paris.

Le registre matricule de Louis. Il était déjà coiffeur au moment du conseil de révision. Incorporé au 92e RI, breveté "vélocipédiste" le 9 Mars 1904, nommé caporal le 1er Octobre 1904, placé dans la disponibilité de l'armée active le 18 Septembre 1906, certificat de bonne conduite "Accordé".

Le registre matricule nous indique ses adresses parisiennes : le 08/04/1907, au 1 boulevard de Clichy (IXe). Curieusement c'est aussi l'adresse indiquée par Elie Allias à cette époque. Était-ce l'adresse de la famille Méloux, et Elie a-t-il commencé par loger chez les cousins en arrivant à Paris?

La deuxième adresse indiquée par Louis le 29/11/1909 est : 6 rue Burg (XVIIIe)

Puis la dernière, le 05/09/1910 : 10 rue Philippe de Girard (Xe) qui correspond à cette enveloppe de carte de visite.

A la déclaration de guerre Louis a dû être mobilisé le 3 Août 1914, le registre matricule ne le précise pas, de même que nous ne savons pas quand il a été nommé sergent, ni quand il est passé du 92e au 105e RI. Nous savons juste qu'il est mort, tué à l'ennemi, le 27 Novembre 1914 à Zonnebeke en Belgique. Il avait 32 ans.

 L'histoire ne dit pas s'il avait eu le temps de rembourser ses oncle et tante ...

Henri Méloux est né le 15 Février 1890 à Lapeyrouse.

Henri Méloux a effectué son service militaire à partir du 8 Octobre 1911 au régiment de sapeurs pompiers de Paris. Il est mécanicien au moment de son incorporation. Placé dans la réserve de l'armée active le 8 Novembre 1913, certificat de bonne conduite "accordé",  

Henri est mobilisé le 3 Août 1914, soldat au 5e régiment d'infanterie coloniale, il est porté disparu le 23 Août 1914 à Montigny (Meurthe et Moselle), tué à l'ennemi à l'âge de 24 ans.

Nous venons de faire connaissance avec les membres de cette famille proche, puisque Louise Tourret-Méloux était la sœur de Mélanie Tourret-Allias, notre aïeule.

Il semble que la famille ait quitté Lapeyrouse pour Paris, peut-être après la mort de Jean, le mari de Louise, en 1909 ? Cette dernière a-t-elle suivi ses enfants ou est-elle restée sur place ?

Toujours est-il que les liens restaient étroits entre les cousins parisiens de fraîche date, en témoigne la lettre suivante écrite à Elie le 27 Octobre 1914 probablement par la femme de Louis. Si elle avait la clé de chez lui, cela semble significatif.

Lettre du 24 Novembre 1914 peut-être de Louis Méloux, adressée à Marcelle.

Lettre du 27 Janvier 1915 à Claudius, probablement écrite par la femme de Louis.

 Lettre du 16 Juin 1915, toujours adressée à Claudius et Mélanie par la femme de Louis.

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Sur les 4 hommes "envoyés" au front par les deux sœurs Tourret, Elie est ses trois cousins, aucun n'est revenu. Triste bilan. Mais de plus sur les quatre, 3 ont été portés disparus et il a fallu attendre plusieurs mois pour avoir confirmation de leur sort. Et ce sont les tribunaux qui pour finir les ont déclarés officiellement morts, plusieurs années après.